Les Maudits du viaduc

Roman de G. Barthomeuf et R. Rouzaire - imp. Watel - 1984

A l’heure où la bûche tisonne, quatre mots surgis du cercle de veillée ont suffi : le vieux Cendrou se trouve brutalement ramené quelques 50 ans en arrière. toute une longue nuit d’hiver à se ressouvenir…

Les Barthes ! Un hectare de bonne terre au-dessus de la profonde vallée, la fierté des trois Magaud de Valadine : Canaille, le patriarche, fort en gueule ; la Vieille, chose effacée ; Cendrou, le fils, amoureux de la jolie Marthe… Une famille ordinaire… Une vis sans histoire qui rythme ses saisons sur des parfums de foin et d’étables chaudes…

1880…. Voilà que ces fous du chemin de fer se sont mis en tête de construire un viaduc par-dessus la rivière, un viaduc gigantesque de plus de 120 mètres de haut et qui s’arrimera là, en plein milieu des Barthes, attisant jusqu’au drame querelles d’intérêt et peines d’amour, pour faire de ces gens simples des « MAUDITS DU VIADUC« 

Ceux du village, ceux du chantier, les Rouges, les Blancs , Compagnons vertueux, italiens coureurs de jupons… rien de manichéen pourtant dans l’affrontement de ces camps qui se font ou se défont au gré des circonstances…

En toile de fond, les paysages de haute Auvergne et, omniprésent, GARABIT, ce viaduc qu’Eiffel et Boyer lancèrent, il y a cents ans, au-dessus de la Truyère.